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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 10:16






 Né en 1886 à Highland Park, dans la banlieue de Chicago, le jeune Edward Weston
reçoit à seize ans son premier appareil photo, un Kodak Bull's eye n°2.
Très rapidement passionné, il s’achète un appareil 5x7 d’occasion et ne tarde pas
à se faire
connaître (à seulement dix-sept ans, l’un de ses clichés est diffusé
dans la revue Camera and Darkroom).
En 1906, il s’installe en Californie et se lance dans la photographie professionnelle.
Après de laborieux débuts, il décide de retourner à Chicago pour se former
durant six mois à l’Illinois Collège of Photography.

Une fois cette phase de perfectionnement achevée, Edward Weston se réinstalle
sur la côte ouest des Etats-Unis et ne trouve comme seul poste qu’un travail
dans un studio photographique, où il n'exécute que des tirages et des retouches.
Particulièrement attentif aux tendances de son époque (notamment au pictorialisme)
et acharné au travail,
il décide de fonder son propre studio en 1911.
Le succès arrive assez rapidement : cinq de ses clichés sont sélectionnée pour
le salon international de Londres (1914), d’autres exposés à
l'académie des beaux arts de Mexico (1922)...


En 1922, Edward Weston entreprend un voyage à New York, où il rencontre trois
des grands maîtres : Alfred Stieglitz , Charles Sheeler et Paul Strand. Ses clichés des aciéries
Armco marquent alors un tournant dans sa carrière. En 1923, il ouvre un studio de portraits
dans le Nouveau-Mexique ; il noue amitié avec Diego Rivera, Frida Kahlo…
puis, deux ans plus tard,
gagne le Mexique.
Sur place, Anita Brenner lui confie une commande
photographique sur l'art populaire et décoratif du pays.

Le retour en Californie a lieu en 1926. Edward Weston se tourne alors vers
la nature morte
de coquillages, fruits et légumes…
Dans les années 1930, il rencontre la gloire : il sort son premier
ouvrage de photo, The Art of Edward Weston, expose à de très nombreuses reprises,
co-fonde
avec Ansel Adams et Imogen Cunningham le groupe f/64...
Une de ses très nombreuses maîtresses, Charis Wilson
(dont il réalise de remarques nus artistiques) l’incite à concourir
au « Guggenheim Fellowship », qu’il remporte. Avec l’argent de la bourse,
le couple sillonne les routes américaines et produit de nombreuses chroniques
de voyages (dont le très remarqué California and the West).

En 1946, Edward Weston obtient la consécration avec une rétrospective organisée
au musée d'art moderne de New York. Deux ans après, il prend sa dernière photo.
La maladie de Parkinson l’handicape pendant plus de dix ans.














`




«  l’appareil photo voit mieux qu’un œil, alors pourquoi ne pas l’utiliser ? »


.
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commentaires

J
<br /> Tout à fait d'accord avec la formule !<br /> <br /> <br />
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D
Weston, un de mes premiers emois en photographie, surtout pour ses photos de batiments industriels. mais j'aime beaucoup aussi ses gros plans de corps et ses natures mortes. De cette époque c'est surtout l'équipe de la fsa que je retiens (Evans, Lange, Delano ect...) mais dans un registre totalement différent naturellement.
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J
Oui , pourquoi ? y'en a qui en ont marre de voir des photos ! Moi , je ne m'en lasse pas ! Bizzz l'artiste
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T
clap clap clap ... j'applaudis des deux mains , je saute sur mes petits pieds et je dis bravo... merci pour cette jolie découverte .... ça monsieur c'est de l'info !!
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G
Diantre quel parcours !  il a commencé dans les années  20  le " flou artistique "  et eu le parkinson en fin de vie......s'il avait su le pauvre.
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