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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 12:17



Né à Bologne à la fin du XIXe siècle, Giorgio Morandi étudie à

 l’Ecole des Beaux-Arts de sa ville natale.
Dès 1910, l’artiste a défini son style. La découverte de l’œuvre de Cézanne,
 Puis celle des fresques des peintres du Quattrocento
(Giotto, Piero delle Francesca, Uccello, Masaccio) sont déterminantes.
 Peu après Morandi fait la connaissance des peintres futuristes italiens
Et se joint à eux lors de plusieurs expositions.
 Il est enrôlé dans l’armée d’Italie et,
Rapidement blessé, subit alors une crise profonde.

Après la guerre, Morandi découvre la « peinture métaphysique »
de Giorgio de Chirico et Carlo Carrà : il développe leur concept,
En y ajoutant une forte dose de poésie.
Les natures mortes qu’il peint alors révèlent
Une « intégrité impénétrable comme un corps céleste » (Brandi).

Dans les années 1920, Morandi semble s’éloigner des
 Courants picturaux d’avant-garde auxquels il s’était associé plus jeune,
Et se renferme sur lui-même, pour ne peindre plus que les éléments
 De son intérieur physique et mental.
 Peu d’événements, en dehors de son professorat à
l’Ecole des Beaux-Arts de Bologne et de diverses
Expositions internationales, ponctueront désormais la vie de l’artiste,
Qui se retranche dans la peinture.


Morandi ne peut être clairement identifié à une école de peinture spécifique.
 L’œuvre de Cézanne représente son influence majeure :
Il lui emprunte la monumentalité des formes et les zones denses de couleur.

L’artiste développe une approche intime de l’art qui,
Guidé par une sensibilité formelle d’un grand raffinement,
Donne à ses paysages et à ses natures mortes
Une subtile délicatesse de ton et de dessin.

Exerçant une grande influence sur les artistes italiens
 de la seconde moitié du XXe siècle,
 Giorgio Morandi meurt à Bologne en 1964, à l’âge de 74 ans.




















"Pour moi il n'y a rien d'abstrait ; par ailleurs, je pense qu'il n'y
a rien de plus surréel, et rien de plus abstrait que le réel."
Giorgio Morandi

.



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commentaires

G
J'aime quand même bien la troisième, les cruches. Et ce qu'il dit sur le réel abstrait.
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G
Bof. Ca me prait pas beaucoup, on dirait des trucs d'élèves aux beaux-arts.
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K
ayant visité votre blog, n'ayant pas laissé de comm, j'en ai crié un, sincère, à la cantonade ! à l'instar du maître de céans, je pars du principe que quand c'est réellement bon, il faut le faire savoir !
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W
A Kao qui devrait faire un site pour qu'on puisse y aller la remercier: Kao, merci de vos élogieux compliments sur le blog de Gérard M., j'en suis resté K.O! (j'ai pas pu m'empécher ce gentil jeu de mots :-)
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T
Giorgio Morandi pour te porter chance, bonne soirée Philippe!
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