KAROL BEFFA VIENT DE COMPOSER UN CONCERTO POUR PIANO POUR
LE GRAND PIANISTE BORIS BEREZOVSKY DONT J'AI ENTENDU
QUELQUES EXTRAITSQUI DONNENT TRES ENVIE D'ECOUTER L'ENSEMBLE. J’AI DECOUVERT CE COMPOSITEURDONT LES INFLUENCES CLASSIQUES : RAVEL, PROKOFIEV, STRAVINSKY,BARTOK ET JAZZ : SOLAL ,ETC. POUR LE PEU QUE J’AI ENTENDUM'ONT ENORMEMENT SEDUIT ! MAIS IL N’EXISTE RIEN ENCORE SUR INTERNET.
DONC VOICI EN ATTENDANT RAVEL PAR BEREZOVSKY DANS
« ALBORADA DEL GRACIOSO "de RAVEL BIEN SUR...
ce sont des majuscules car j’ai eu la flemme de changer
En cours de route !
George Crumb est né le 24 octobre 1929 à Charleston , U.S.A,
Il a fait ses études à l'université de l'Illinois, à l'université du Michigan Avec Ross Lee Finney (1954), au Berkshire Music Center, puis à Berlin avec Boris Blacher (1955-56). Professeur à l'université du Colorado de 1959 à 1964, Puis à l'université de Pennsylvanie à partir de 1965, il a reçu le prix Pulitzer 1968 Pour Echoes of Time and the River pour orchestre (1967). Sa musique, souvent D'une concision et d'une austérité issues tout droit de Webern, marquée aussi par L'influence de Debussy et des traditions orientales, doit sa forte originalité à ses Sonorités, ses aspects rituel et mystique, et témoigne d'une intense sensibilité poétique. Pour réaliser ses subtils effets de timbres, reflets de son désir de «contempler Les choses éternelles», Crumb a élaboré de nouvelles techniques d'exécution et fait Appel à de nombreuxinstruments des musiques populaires et
traditionnelles.
(Ircam) J'ai découvert sa musique l'autre jour sur France Musique et son univers poétique, Ses trouvailles sonores sont une sorte de peinture spatiale des sons. Inutile de préciser que j'ai tout de suite aimé .
Il n'a pas de rapport avec Robert Crumb le célébre dessinateur et
Père de Fritz le chat ,entre autres et qui fut pompé largement par les Combaset autres "nouvelle figuration libre "
Jets d’eaux réguliers, puis, canard grave vibrant,
Ondes à retardement, battements d’une gigantesque
Tôle ondulée qui résonnerait dans
Le creux d’une montagne à l’ombre !
Ressorts fatigués d’un sommier de grande mémoire,
Clapets d’une clarinette basse fantôme
D’un Eric Dolphy modal et répétitif,
Qui laissent passer le dernier son.
Anches multiples singeant de multiples hanches,
Maillets, marimbas, vibraphones,
Xylophones qui scandent un quintette de notes,
Hôtes des quintes, sopranos en écho comme la nymphe,
Bois cassés et taillés haut, des marimbas.
Derviche, la ronde, la blanche qui noircit de s’user,
La ronde qui se perd dans les coins du carré qui l’enserre,
Et continue de frapper avec d’infimes décalages
Les murs sonores de sa prison fictive.
Un petit extrait , ce qui n'a pas de sens pour une musique
Par laquelle on doit se laisser envelopper dans la durée .
Mais il n'y a pas le choix avec ce systeme.
STEVE REICH
« Music for 18 musiciens » 1976
Disque Nonesuch
Biographie
Steve Reich a grandi en Californie et à New York. Enfant, il étudie le piano avant de
se tourner vers les percussions. Il obtient une licence de philosophie à la
Cornell University en 1957.
Il étudie la composition avec Hall Overton, puis à la Juilliard School, avec
William Bergsmaet Vincent Persichetti. Au Mills College, il suit les cours de Darius Milhaud et de Luciano Berio,et y obtient sa maîtrise de musique en 1963. En 1970, une bourse de l'Institute for International Educationpermet à Steve Reichde s'inscrire aux cours de percussion de l'Institut des études africainesde l'Université du Ghana à Accra. Il travaille également la technique des gamelans balinais.
Dès 1966, il fonde son ensemble qui passe rapidement de trois à dix-huit musiciens.
Dès lors, le groupe 'Steve Reich et Musicians' tourne dans le monde,
et joue à guichets fermés, notamment au Carnegie Hall. Avec 'Different Trains', il invente un nouveau mode de composition,
où les paroles et les textes préenregistrés déterminent le matériau musical
des instrumentistes.Au cours des années, Steve Reich a obtenu des commandes des plus grandes institutionsmusicales internationales. Ses oeuvres, jouées par les orchestres les plus réputés, ont aussi été chorégraphiées par des artistes aussi talentueux queJerôme Robbins ,Lucinda
Childs, (evene.fr)
Depuis toujours, le compositeur américain Steve Reich
accompagne
Le parcours de la chorégraphe flamande Anne Teresa De Keersmaeker,
Cette derniere a d'ailleurs interpreté "Music for 18 musicians" de Reich , Ainsi que
"A love supreme " le chef d' oeuvre de Coltrane et "Bitches Brew " le disque
De Miles Davis ( 1969) dont sortirons tous les grands groupes "jazz rock "
Des années 70/80/90à savoir , Weather Report, Chick Corea, Herbie Hancock
, Joe Zawinul, Billy Cobham, Tony
Williams, John Mc Laughlin,etc.
Compositeur japonais né le 8 octobre 1930 à Tokyo Mort le 20 février 1996 à Tokyo
Takemitsu en parlant de sa musique donne une définition De la peinture exactement conforme à mes sentiments.
« La forme de ma musique est le résultat direct et naturel que les sons
Imposentd’eux mêmes et que rien ne prédétermine au départ. Je n’essaie en rien de m’exprimer à travers les sons,
Mais en agissant sur eux,l’œuvre jaillit d’elle même. »
Les racines apparentes liées à Debussy, Messiaen et au Jazz Rendent cette « musique contemporaine » (vocable qui effraietout le
monde et fait immédiatement penser à des bruits inaudiblessur lesquels s’égosille une
soprano parcourant toute la tessiture de sa voix au hasard !) Accessible immédiatement.
C'est par Stockhausen et en particulier "le chant des adolescent dans la fournaise ", (Gesang der Jünglinge)que j'ai découvertla musique contemporaine Vers mes 20 ans .Une musique qui me parle de plus en plus
.
Il est décédé Mercredi à l'age de 79 ans.
Karlheinz Stockhausen émerge très tôt comme l’une des voix les plus uniques et influentes de l’avant-garde musicale post-seconde guerre mondiale. Et son importance a continué de s’établir tout au long du 20e siècle et au début du 21e. Combinant une sensibilité perçante aux caractéristiques acoustiques, des méthodes de composition rigoureuses et sophistiquées (étendues au sérialisme intégral), une théâtralité innovante et un penchant pour le mysticisme, Stockhausen reste l’une des personnalités musicales les plus innovantes du siècle.
Né près de Cologne en 1928, orphelin dès l’adolescence, Karlheinz s’immerge rapidement dans une quête artistique et montre de grandes capacités comme écrivain et musicien. Il étudie à la nouvelle école musicale de Darmstadt avec Theodor W Adorno avant de déménager, où il apprend aux côtés d'Olivier Messiaen et rencontre Pierre Boulez et Pierre Schaeffer. Ces rencontres, ainsi que ses études en phonétique et en communication, ont une influence cruciale sur ses travaux suivants au studio de musique électronique de Cologne. Au milieu des années 1950, il a déblayé l’avant-garde de la musique électronique et du sérialisme intégral. Durant la décennie suivante, il forge des relations solides avec ses contemporains les plus importants, dont Mauricio Kagel, György Ligeti et John Cage, et prend les rennes de l’école de Darmstadt, dirigeant les innovants Cornelius Cardew et La Monte Young. Son influence s’étend aussi à laculture populaire : il apparaît sur la couverture de l’album Sgt. Pepper des Beatles.
Les compositions les plus essentielles de Stockhausen variant énormément en style et en médium, attestant de l’intérêt soutenu du compositeur pour la science, la technologie, la religion, la cosmologie et le mysticisme. Ses instrumentations variées et ses travaux vocaux des années 50 à 70 explorent de nombreuses façons d’extrapoler depuis le sérialisme et les structures mathématiques, comme la suite de Fibonacci, pour définir la hauteur, le rythme, les articulations et les structures formelles. Gesang der Jünglinge, son œuvre de 1955, combine les phonèmes brouillés d’un texte Biblique avec un schéma technologique extrêmement élaboré. Hymnen (1966) mixe plusieurs hymnes nationaux avec des structures électroniques complexes.
A partir de la fin des années 1970, le travail de Stockhausen se concentre sur LICHT, un cycle étendu d’opéras tirés de diverses mythologies religieuses, et plus particulièrement du livre d’Urantia, une collection d’écrits supposément délivrés aux humains par les extra-terrestres.
Les contes de la Vodka, Pollock chef d’orchestre,
Mingus et Dolphy aux palettes,Maxime Gorki souffleur,
Ravel et Stockhausen valsant ensemble
Boulgakov par la fenêtre.
Cors Anglais, hautbois, bassons, attaqués par les cors
Trombones et cuivres,
Orson Welles revu par Rauschenberg,
Steppe déserte de mots
Maison de pain d’épice Sibérie,
Ut, fa dièse, un monde en trois mots.
Ressac, reflux, bande organisée, dealer de sons
Armées en place, cerfs volants porteurs de sons
Hachures et coupures du courant des basses-fosses.
Génial Stravinsky.